Les bâtisseurs

ONÉSIME GAGNON

Père fondateur du cabinet, Onésime Gagnon a été happé très tôt par les sirènes de la vie politique. Tout d’abord sur la scène fédérale en 1930 pour le Parti conservateur du Canada, puis au Québec à partir de 1933, année où il a eu le courage d’affronter Maurice Duplessis au Congrès d’investiture du Parti conservateur du Québec. Victorieux, le futur « cheuf » ne lui en tiendra pas rigueur, car en 1935, il le nomme membre d’un comité ayant la responsabilité d’assurer la fusion entre le Parti conservateur du Québec et l’Action libérale nationale, ce qui allait mener à la création de l’Union nationale. Les fusions sont donc une vieille histoire chez Lavery !

Durant les années Duplessis, Onésime Gagnon se vit confier des ministères sans cesse plus importants, dont le prestigieux poste de Trésorier de la province (ministre des Finances à compter de 1951) qu’il occupa sans interruption pendant une quinzaine d’années jusqu’à sa nomination comme lieutenant-gouverneur en 1958. Onésime Gagnon est l’arrière-petit-fils d’Alexis Godbout qui fut élu député pour le Parti patriote en 1834. Le mandat d’Alexis Godbout se termina abruptement le 27 mars 1838 avec la suspension de l’Acte constitutionnel de 1791 à la suite de l’échec des rébellions des Patriotes. 

JOHN L. O'BRIEN

Diplômé de l’Université McGill et admis au Barreau du Québec en 1924, John O’Brien était non seulement un juriste éminent, mais également un homme d’affaires avisé. En peu de temps, il devient le grand patron du cabinet auquel il s’était joint en 1927. Il développa un impressionnant réseau de contacts et réussit à fidéliser un nombre croissant d’importants clients commerciaux, ce qui lui permit d’embaucher de jeunes avocats talentueux. Même s’il plaidait souvent devant diverses instances et siégeait à plusieurs conseils d’administration, John O’Brien trouva le temps voulu pour cumuler la même année, soit en 1963-64, les postes de bâtonnier de Montréal et bâtonnier du Québec.

John O’Brien avait à cœur de bien former les jeunes juristes et de leur transmettre ses connaissances. Il fut professeur de droit à l’Université McGill et le mentor de nombreux avocats au cabinet. Beaucoup de personnes sollicitaient ses conseils, notamment les politiciens. En 1966, à la demande expresse du premier ministre du Canada, Lester B. Pearson, M. O’Brien est nommé conseiller juridique de la Commission Spence qui est chargée d’enquêter sur la sulfureuse affaire Munsinger, du nom d’une présumée espionne soviétique qui aurait entretenu des rapports étroits avec certains ministres du gouvernement Diefenbaker. 

JACQUES DE BILLY

Homme d’une grande érudition et avocat plaidant émérite maîtrisant à la perfection la jurisprudence, Jacques de Billy se joint au cabinet à Québec en 1938. Peu de temps après, il étudie la common law à l’école de droit Osgoode Hall de Toronto. Il se porte ensuite volontaire dans l’Armée canadienne lors de la Seconde Guerre mondiale, est fait officier avec le rang de capitaine et revient au cabinet à l’été 1945. Sous son leadership, le cabinet connaîtra une croissance fulgurante, principalement dans le secteur de la responsabilité civile en matière d’assurance.

Chose rarissime pour un francophone à cette époque, Jacques de Billy a siégé au conseil d’administration de plusieurs sociétés anglophones, dont la Banque Toronto-Dominion et Shell Canada. Il a aussi rédigé les documents pour l’incorporation de la Fondation Universitas du Canada en 1964, un organisme à but non lucratif qui vend des régimes enregistrés d’épargne-études, et qui est toujours un important client du cabinet. Quand il était officier dans l’Armée canadienne, « Monsieur Jacques » s’est lié d’amitié avec des officiers originaires de Toronto. Après la guerre, certains d’entre eux ont occupé des postes importants au sein de sociétés d’assurance dont le siège social était dans la Ville reine. Quand un dossier d’assurance nécessitait des services juridiques à partir de Québec, la réponse de Toronto était invariablement la même : « Call Jacques de Billy ! ». 

LOUIS-PHILIPPE DE GRANDPRÉ ET A. JEAN DE GRANDPRÉ

Ces deux grands bâtisseurs du cabinet ont connu une carrière remarquable : l’un est parvenu au sommet de la profession juridique, alors que l’autre a atteint le sommet du monde des affaires.

Admis au Barreau du Québec en 1938, Louis-Philippe de Grandpré réunissait toutes les qualités d’un grand juriste : une connaissance exhaustive du droit et de la jurisprudence, un sens aigu de la concision et une grande rigueur intellectuelle. Compagnon de l’Ordre du Canada et Grand officier de l’Ordre national du Québec, il s’est beaucoup impliqué dans sa profession. Il a ainsi été bâtonnier de Montréal, bâtonnier du Québec, président de l’Association du Barreau canadien et, en 1974, juge à la Cour suprême du Canada. « Monsieur Philippe » avait la réputation d’être un homme austère et rigide aux opinions tranchées et à l’humour acéré. Néanmoins, la porte de son bureau était toujours ouverte et il se montrait disponible pour les collègues du cabinet qui tenaient à le consulter, particulièrement les plus jeunes. Pendant près de 25 ans, il a largement contribué à former de jeunes collègues tout autant à la culture juridique qu’à celle du cabinet.

Quelques années après de brillantes études de droit à l’Université McGill où il termine premier de sa promotion en 1943, Jean de Grandpré fonde avec son frère Louis-Philippe et Harold Tansey le cabinet qui portera leur nom. Excellent juriste et avocat plaidant de talent, Jean de Grandpré avait aussi un sens inné des affaires. Sa pratique comprenait d’ailleurs un bon nombre de clients commerciaux. Un jour, Bell Canada communique avec John O’Brien pour lui confier un mandat important dans le domaine des communications. Estimant qu’il ne pouvait pas le réaliser, il suggéra Jean de Grandpré à Bell. C’est ainsi que cette société devint l’un de ses principaux clients. Après s’être joint à Bell Canada à titre de chef du contentieux en 1966, Jean de Grandpré gravit rapidement les échelons pour devenir 10 ans plus tard le président du conseil d’administration et chef de la direction de cette entreprise. Il a été l’âme dirigeante de la création, en 1983, de Bell Canada Entreprises (BCE) qui est devenue sous sa gouverne la plus grande entreprise de communications au Canada. 

J. VINCENT O'DONNELL

En 1957, Vincent O’Donnell se joint au cabinet Tansey, de Grandpré & de Grandpré où il fera rapidement sa marque comme avocat plaidant, principalement dans les domaines du droit des assurances, de la responsabilité professionnelle et, plus tard, des recours collectifs. Bâtonnier de Montréal, il s’impliqua activement dans sa profession qui le lui rendit bien en lui décernant plusieurs distinctions, dont la Médaille du Barreau du Québec.

Vincent O’Donnell a plaidé des causes qui ont fait jurisprudence et agi comme avocat principal dans des dossiers majeurs comme l’affaire Bre-X qui concernait un prétendu gisement aurifère d’importance en Indonésie. Quand cette fraude gigantesque éclata au grand jour en 1997, Lavery constitua une équipe dirigée par Vincent O’Donnell qui représenta avec succès SNC-Lavalin dans le cadre de nombreux recours collectifs intentés contre celle-ci au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Lorsqu’il était un jeune avocat du cabinet, Vincent O’Donnell s’est lié d’amitié avec Elizabeth Monk. Quand Louis-Philippe de Grandpré fut nommé à la Cour suprême, ce dernier remit à Vincent O’Donnell le bureau de travail en bois d’Elizabeth Monk qu’il conserve toujours précieusement. 

ELIZABETH C. MONK

Née à Montréal en 1898, Elizabeth Monk fait des études brillantes et obtient son diplôme en droit de l’Université McGill en 1923. Puisque le Barreau du Québec n’admet pas encore les femmes, elle devient membre du Barreau de la Nouvelle-Écosse en 1934. Le 29 avril 1941, les femmes obtiennent enfin le droit d’exercer la profession d’avocate au Québec. En janvier 1942, les deux premières femmes réussissent les examens du Barreau : Suzanne Raymond Fillion qui ne pratiqua jamais et Elizabeth Monk qui fut donc la première femme à exercer le droit au Québec. Elle a ainsi ouvert la voie aux femmes dans le domaine juridique.

Elizabeth Monk se joint au cabinet fondé par Harold Tansey et les frères de Grandpré en 1966, à l’invitation de Louis-Philippe de Grandpré. Elle pratiqua surtout en droit des sociétés et en droit immobilier, et ce, jusqu’en 1980. Il faut sans doute attribuer à sa discrétion légendaire le fait qu’elle n’a jamais voulu plaider devant les tribunaux. C’est plutôt comme avocate-conseil auprès de grandes sociétés, principalement minières, qu’elle se distingua. Elle joua aussi un rôle déterminant dans la lutte des femmes pour leur émancipation, notamment pour leur permettre d’être admises au Barreau et pour obtenir le droit de vote. Elle fut la conseillère juridique de la Ligue pour les droits de la femme créée en 1929 par Thérèse Casgrain. Elle rédigea beaucoup de discours et prépara de nombreux dossiers pour les suffragettes québécoises, dans les coulisses comme elle l’avait choisi. 

CLAUDE LAVERY

À la fin des années 1940, après des études de droit à l’Université de Montréal puis à l’Université McGill, Claude Lavery consacrera sa carrière au droit du travail qu’on appelait alors « droit ouvrier ». De 1952 à 1960, il fut secrétaire général de l’Association professionnelle des industriels, un regroupement d’employeurs. De 1960 à 1966, il fut le vice-président de la Commission des relations ouvrières qui devint, en 1964, la Commission des relations du travail. En 1966, par l’entremise de ses amis Amédée Monet et Anthime Bergeron, qui sont avocats au cabinet Tansey, de Grandpré, Bergeron & Monet, Claude Lavery est recruté pour renforcer la pratique en droit du travail du cabinet.

Secondé par de jeunes avocats qui ont à cœur de bien représenter les intérêts des clients, Claude Lavery établit la réputation du cabinet en matière de droit du travail. Il a notamment conseillé la Ville de Laval dans l’important dossier de la fusion des 14 municipalités environnantes. Dans les années 1960 et 1970, alors que les relations de travail au Québec étaient très tendues, il conseilla des clients comme les Caisses Desjardins et la Société des alcools du Québec (SAQ) lors de conflits de travail. Cependant, même s’il représentait les employeurs, Claude Lavery était hautement considéré par les chefs syndicaux, car, à la manière du cabinet, il respectait toujours la parole donnée. Un jour, alors que des négociations piétinaient avec la SAQ, le président du syndicat des employés s’exclama : « Amenez-nous Claude Lavery pis on va tout régler ça ! ». 

ROBERT W. MASON

Robert Mason se joint au cabinet en 1965 et il y travaille toujours près de 50 ans plus tard, ce qui en fait le doyen du cabinet. Au cours de sa longue carrière, il a représenté à titre d'avocat plaidant de nombreux clients dans plusieurs litiges dont le plus marquant fut sans doute l’affaire de la mousse isolante d’urée formaldéhyde (MIUF) où il représenta le fabricant de ce produit. Cette affaire fut très médiatisée dans les années 1980 et elle entraîna ce qui fut alors le procès civil le plus long dans l’histoire du Canada, un fait enregistré dans le Livre Guinness des records ! En décembre 1991, Lavery obtient gain de cause pour son client en Cour supérieure, puis en octobre 1995, la Cour d’appel refuse de casser le jugement de première instance.

Robert Mason a été le premier associé directeur du cabinet en 1979, à la suite de la fusion entre Lavery et O’Brien dans laquelle il joua un rôle important. Robert Mason et André Laurin furent aussi les négociateurs pour le cabinet lors de la fusion avec le cabinet de Québec en 1991 qui donna naissance à Lavery, de Billy. De plus, Robert Mason a été le principal architecte dans l’établissement de relations d’affaires durables entre Lavery et d’autres cabinets au Canada. 

PIERRE CANTIN

Après avoir occupé le poste de secrétaire adjoint aux Affaires juridiques à la Banque de Montréal, Pierre Cantin se joint au cabinet à Québec en 1969. Sous le mentorat avisé de Jacques de Billy, il devient un avocat plaidant redoutable qui excelle dans le traitement des rapports d’experts, le contre-interrogatoire et la préparation de témoins. Au cours de sa longue carrière, il a plaidé pas moins de 700 causes devant toutes les instances judiciaires au Canada, soit de la Cour supérieure du Québec à la Cour suprême du Canada.

Membre de l’American College of Trial Lawyers, il s’est principalement distingué dans les domaines du litige en matière d’assurance et de la responsabilité civile. Il a eu l’occasion de plaider de nombreuses causes dont certaines ont été très médiatisées, notamment le tragique incendie qui rasa une salle communautaire de la petite ville de Chapais dans le nord du Québec pendant le réveillon du Nouvel An en 1980. Pierre Cantin représentait l’organisateur de cette fête, le Club Lions de Chapais qui était assuré par la compagnie L’Assurance Royale. 

PIERRE BEAUDOIN

Admis au Barreau du Québec en 1965, Pierre Beaudoin se joint au cabinet à Québec le 1er janvier 1970. Au début, il plaide beaucoup de causes en droit du travail et en droit administratif devant diverses instances judiciaires, quasi judiciaires et administratives, y compris la Cour suprême du Canada. Par la suite, sa pratique s’élargit pour inclure le droit de la construction, le droit des transports, le droit immobilier et le droit de la santé. Dans ce dernier domaine, il a représenté l’Hôpital Laval de Québec dans une cause l’opposant à un groupe de cardiologues de cet établissement de santé. Cette cause, qui permettait de déterminer l’étendue des pouvoirs des chefs de département, fera jurisprudence et aura un impact durable sur l’ensemble du réseau de la santé au Québec.

Membre du prestigieux American College of Trial Lawyers, qui reconnaît ses grandes qualités d’avocat plaidant, Pierre Beaudoin a aussi été avec son collègue Pierre Cantin un joueur majeur dans la fusion entre les cabinets de Québec et de Montréal qui a donné naissance au cabinet Lavery, de Billy. Ses talents de négociateur ont assurément contribué à l’ouverture de ce nouveau chapitre dans l’histoire du cabinet. 

ANDRÉ LAURIN

André Laurin se joint au cabinet au début des années 1970 et il développe progressivement une pratique diversifiée en droit des affaires auprès de clients commerciaux de toutes tailles, notamment des multinationales et des PME. Avant même que la gouvernance d’entreprise ne devienne un enjeu incontournable pour les compagnies, André Laurin acquiert une connaissance approfondie de tous les volets relatifs à ce domaine d’expertise, dont la responsabilité des administrateurs et des dirigeants, la gestion des risques, de même que les questions d’éthique et de déontologie.

Président du conseil d’administration de 1988 à 1992, puis associé directeur du cabinet de 1992 à 2000, André Laurin a contribué à doter le cabinet d’une structure de gestion plus moderne, à donner une importance plus grande au développement professionnel et à mettre à jour les services informatiques du cabinet. Il a toujours privilégié une approche multidisciplinaire dans la gamme des services offerts aux clients du cabinet et il a su cibler avec succès des secteurs à fort potentiel de croissance en matière de droit des affaires, principalement la fiscalité et le droit immobilier. 

MICHEL YERGEAU

Après avoir pratiqué pendant quelques années dans un autre cabinet d’avocats, Michel Yergeau consacrera sa carrière au droit de l’environnement. En 1979, il devient le premier vice-président du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) qui vient d’être créé. Il y restera jusqu’en 1984, ce qui lui permettra d’acquérir une expertise approfondie dans ce secteur émergent. Lavery l’embauche en 1985 et lui donne les moyens requis pour fonder la première équipe en droit de l’environnement dans un cabinet privé au Canada.

Il publie un volume qui fait alors autorité dans le domaine et il représente divers clients, dont Hydro-Québec et Minéraux Noranda dans de nombreuses causes qui contribuent à forger la jurisprudence dans ce nouveau secteur de pratique. Chez Lavery, il bâtit l’équipe en droit de l’environnement la plus importante au Québec. Outre les dossiers en matière environnementale qu’il plaida devant différentes instances, Michel Yergeau a été le président du conseil d’administration de Lavery de 1996 à 2009 et il collabora étroitement avec Rick Dolan pour permettre à Lavery de renforcer sa pratique existante en droit des affaires. Il a été nommé juge à la Cour supérieure du Québec le 31 mai 2012. 

RICHARD F. DOLAN

En 1979, Richard (« Rick ») Dolan est embauché comme avocat au cabinet nouvellement fusionné de Lavery, O’Brien. Pratiquant le droit des affaires, il représente alors divers clients dans le cadre de transactions commerciales, notamment en matière de fusions et acquisitions. En 1996, il quitte le cabinet pour se joindre à la société d’ingénierie SNC-Lavalin où il occupe le poste de vice-président principal, Affaires juridiques et chef du contentieux. Il revient au cabinet en 2000 pour succéder à André Laurin comme associé directeur.

Rick Dolan contribua alors à l’adoption d’un plan stratégique axé sur le droit des affaires qui visait à renforcer la présence de Lavery dans ce domaine en tenant rigoureusement compte de l’évolution de l’économie et de l’internationalisation croissante des transactions, notamment celles réalisées par des clients du cabinet. En 2009, par l’entremise de Rick Dolan, le cabinet obtient le mandat de représenter le groupe d’investisseurs dirigé par les frères Molson pour acquérir les Canadiens de Montréal, le Centre Bell et des sociétés connexes qui étaient la propriété de la famille Gillett. Sous son leadership, Lavery a consolidé son statut de cabinet de premier plan au Québec et au Canada. 

ÉLISE POISSON

Élise Poisson a été associée directeur du cabinet de 2010 à 2012. Durant son mandat, elle a notamment dirigé une importante équipe de Lavery dans le cadre de travaux de rénovation majeurs au bureau de Montréal du cabinet à la Place Ville Marie. Les nouveaux locaux ont permis d’offrir aux avocats et employés un environnement de travail optimal et de doter Lavery d’un centre de conférences équipé des plus récentes technologies, ce qui a favorisé un nombre croissant de rencontres clients et a contribué à renforcer l’image de marque de Lavery.  

Gérard Coulombe

Gérard CoulombeGérard Coulombe s’est joint à Lavery en octobre 2007, avec 34 autres collègues du cabinet Desjardins Ducharme où il avait pratiqué pendant une trentaine d’années. Il était connu de tous, et reconnu par les plus importantes figures du milieu des affaires. Au fil des ans et d’une carrière aussi prolifique qu’elle fut inspirante (cliquer ici pour en savoir davantage), Me Coulombe s’est acquis une réputation plus qu’enviable au Québec et à travers tout le Canada, où son nom était synonyme de probité, de compétence et d’ardeur au travail.

Outre la profession d’avocat qu’il a exercée pendant presque cinq décennies, Me Coulombe a siégé à de nombreux conseils d’administration dont, en particulier, celui de la Banque Nationale du Canada pendant un peu plus de 20 ans. Au moment de son décès, il était toujours administrateur du Club de hockey Canadien Inc., du Groupe Banque Nationale inc., de Trust Banque Nationale inc., de Casavant Frères, S.E.C., du Fonds de solidarité FTQ et de Corporation Fonds Banque Nationale. Il était aussi fiduciaire du Fonds de placement immobilier Cominar et avait été nommé leader indépendant (« Lead Trustee ») du conseil des fiduciaires de ce Fonds en mai 2016. Il avait reçu la distinction de conseiller de la reine en 1992 et d’Avocat émérite (Ad.E.) en 2013.